Tartuffe (S)
Danse | Kadia Faraux
- L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu.
- La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur.
- Hum ! Visage de traître ! Quand la bouche dit oui le regard dit peut-être.
- L’habit ne fait pas le moine.
- A quelques-uns, l’arrogance tient lieu de grandeur, l’inhumanité de fermeté, et la fourberie, d’esprit.
Les citations autour de l’hypocrisie et les proverbes sur les travers de l’Homme sont pléthores dans la langue française.
À une époque où nos relations en société se jouent, régulièrement, d’apparences et autres faux-semblants, où nos rapports s’égarent, parfois, au sein d’un vaste terrain de jeu, entre mascarades et impostures, tout un chacun peut se perdre dans l’être et le paraître, l’admiration et le mépris, l’amour et la haine.
Sous ses fausses vérités et ses vraies illusions, l’Homme se dissimule derrière un masque, trompe, abuse et dupe. Il n’hésite pas à se parer de momerie, mettant en scène d’exquises stratégies afin de mener à bien ses projets les plus précieux.
Il ne saurait y avoir de manipulateur sans manipulé, d’escroc sans escroqué. Cet être, dont les rares vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés, évolue tel un miroir à facettes et profite, allègrement, de nos vulnérabilités. En installant un réseau de relations tronquées, ce Tartuffe(s) profite de la fascination qu’il tend à créer pour gravir les échelons de la réussite en société.
Kadia Faraux
Distribution
- chorégraphie Kadia Faraux
- compositeur Franck II Louise
- création lumière Eric Lombral
- costumes Angélina Herrero
- construction du décor Espace et Cie
- avec Kadia Faraux,
Dorine Aguilar
Ahmed Derhamoune,
Bernard Wayack Pambe,
Jérémy Orville - photo droits réservés
Date
Vendredi 26 novembre 2010
à 20:30
À quelques-uns, l’arrogance tient lieu de grandeur, l’inhumanité de fermeté, et la fourberie, d’esprit...