Centre culturel Charlie Chaplin
Place de la Nation
69120 Vaulx-en-Velin

tél : 04 72 04 81 18

Dans la solitude des champs de coton

| Bernard-Marie Koltès

un personnage et sa part d'ombre
Dans la solitude...
Un client et un dealer se rencontrent dans l’obscurité du crépuscule... Un débat philosophique s’engage entre eux et oscille entre humour et tragédie entre conflit et séduction. La solitude de l’un qui ne veut pas dire ce qu’il propose est confrontée à la solitude de l’autre qui ne veut pas avouer ce qu’il désire.
S’appuyant sur des techniques de vidéo et d’illusion, au cœur du travail de la Compagnie, la mise en scène propose une plongée dans l’espace mental du personnage. Comme lui, le spectateur se confronte ainsi à la déformation de sa réalité par la perturbation de ses propres sens.
L’ensemble du texte est proposé comme l’hallucination d’un être, le client, qui s’invente un double, le dealer. Ce double incarne tous ses fantasmes inavoués, l’altérité, cette part obscure et inconnue que le personnage refuse de reconnaître. Un monologue où deux entités coexistent dans un seul et même corps…
La modernité de la pièce tient au fait que la relation à l’autre est ramenée à un troc commercial, une façon cynique de montrer l’absence de liens entre les individus et le repliement narcissique de la société sur elle-même. Ce texte est une tentative de réconciliation avec soi, avec l’autre, avec la société, avec le monde.

Distribution

  • texte Bernard-Marie Koltès
  • mise en scène Olivier Porcu
  • régie générale, création et régie lumière Ludovic Micoud-Terraud
  • créateur univers sonore et régie son Mathieu Plantevin
  • création numérique et régie vidéo Clément Debailleul
  • scénographie Jean-Pierre Garcia
  • construction décors Fabrika décors
  • photos © Yves Jourdan - Grains et Pixels
  • avec Mickaël Maïno

Dates

  • Jeudi 23 mai 2013
    à 19:30
  • Vendredi 24 mai 2013
    à 20:30
  • Samedi 25 mai 2013
    à 20:30

Tarifs

  • 13.00 €
  • 11.00 €
  • 8.00 €
  • 5.00 €
Réserver des places
Je sentis une déchirure dans ma tête
Comme si mon cerveau s’était fendu
Je tentai de la réparer - bord à bord
Mais ne pus les faire correspondre
Emily Dickinson