Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin

Pour son solo Akalika 1, Olé Khamchanla a été inspiré par l'une des premières œuvres de l'artiste plasticien et peintre Gilbert Cam, alias Akalika , faite en 1998 à Maastricht, en Hollande. Les peintures sont des aquarelles sur papier, intégrant des couleurs végétales et de l’encre de chine. Les travaux montrent des silhouettes humaines sombres, dépouillées d'expression et parfois amputées.

Pour Akalika 7, le chorégraphe appliquera les expériences et le processus chorégraphiques de la création du solo Akalika 1 à 7 organismes, 7 personnages et 7 énergies différentes où les danseurs interagissent avec les œuvres plastiques projetées.
Dans ce travail, le chorégraphe explore les entrailles de l’humain et sa psychologie. Il met nos démons en mouvement, en écho aux peintures de Gilbert Cam.
Par le travail épuré de la vidéo, les matières premières d’Akalika deviennent palpables, résonnant sur les ambiances électriques et inquiétantes de la bande sonore, qui suspendent l’ensemble dans un espace de transition, à la frontière du réel.

Olé Khamchanla  explore les vocabulaires chorégraphiques issus des échanges artistiques avec l’Asie du Sud Est, et propose des créations mêlant danses hip-hop, contemporaine, traditionnelle, Butô et Capoeira. Il n’hésite pas à expérimenter les croisements avec d'autres formes d'expression comme le théâtre, le chant, ou la peinture.

Extrait vidéo