Sclavis Courtois Pifarély
Sclavis-Courtois-Pifarély / Ballard
Louis Sclavis fait partie de ces artistes qui savent depuis longtemps qu’un processus créatif ne se conçoit que par l’addition d’expériences qui englobent les précédentes, puis les dépassent. On pourrait de ce point de vue qualifier le Lyonnais de musicien durable : un coup d’œil panoramique sur son impressionnante discographie depuis
trente ans suffit à prendre la mesure du phénomène.
On avait laissé Louis et l’Atlas Trio avec Sources, un album de la plénitude et des rêves de voyages. Le revoici avec Silk And Salt Melodies (Label ECM) et toujours Gilles Coronado et Benjamin Moussay. Mais le Trio devient ici un quartet avec l’irruption du percussionniste iranien Keyvan Chemirani (virtuose du Zarb dont la première rencontre avec Sclavis eut lieu pour A Vaulx Jazz en 2012).
L’idée de déplacement chère au nomade lyonnais (c’est à la Croix-Rousse qu’il démarre dès 75 son parcours international) sous-tend comme une évidence ce répertoire contrasté, entre caresse (silk) et corrosion (salt). Si le trilogue de l’Atlas Trio semblait ancré dans une matière intangible, comme en apesanteur, l’arrivée de Chemirani lui apporte ce dont Sclavis avait justement voulu le priver précédemment : un rythme explicite.
Pour A Vaulx Jazz, c’est néanmoins avec la formule d’un trio flottant sur les cordes que Sclavis nous revient. Les collaborations entre Sclavis, Pifarély et Courtois ne datent certes pas d’hier.
Le violoniste intègre le quintet de Sclavis dès le milieu des 80’s (albums Chine en 87 et Rouge en 91), puis son septet (Chamber Music) et le sextet (Ellington On The Air, Les Violences de Rameau). Ensemble, ils fondent le fameux Acoustic Quartet.
Quant au violoncelliste, il entre dans la bande avec L’Affrontement Des Prétendants (ECM), puis sur le projet Dans La Nuit.
Depuis, les compères ont notamment défendu les très acclamés Napoli’s Walls (quartet) et Big Napoli (septet) de Sclavis et sillonné ensemble la moitié de la planète.
On peut penser que cette réunion 2015 prend source il y a trois ans dans une session pour l’album de la pianiste japonaise Aki Takase (Aki Takase La Planete Flying Soul. Intakt Rec.). Un enregistrement au cours duquel ces retrouvailles firent instantanément des étincelles. A nous le feu d’artifice !
trente ans suffit à prendre la mesure du phénomène.
On avait laissé Louis et l’Atlas Trio avec Sources, un album de la plénitude et des rêves de voyages. Le revoici avec Silk And Salt Melodies (Label ECM) et toujours Gilles Coronado et Benjamin Moussay. Mais le Trio devient ici un quartet avec l’irruption du percussionniste iranien Keyvan Chemirani (virtuose du Zarb dont la première rencontre avec Sclavis eut lieu pour A Vaulx Jazz en 2012).
L’idée de déplacement chère au nomade lyonnais (c’est à la Croix-Rousse qu’il démarre dès 75 son parcours international) sous-tend comme une évidence ce répertoire contrasté, entre caresse (silk) et corrosion (salt). Si le trilogue de l’Atlas Trio semblait ancré dans une matière intangible, comme en apesanteur, l’arrivée de Chemirani lui apporte ce dont Sclavis avait justement voulu le priver précédemment : un rythme explicite.
Pour A Vaulx Jazz, c’est néanmoins avec la formule d’un trio flottant sur les cordes que Sclavis nous revient. Les collaborations entre Sclavis, Pifarély et Courtois ne datent certes pas d’hier.
Le violoniste intègre le quintet de Sclavis dès le milieu des 80’s (albums Chine en 87 et Rouge en 91), puis son septet (Chamber Music) et le sextet (Ellington On The Air, Les Violences de Rameau). Ensemble, ils fondent le fameux Acoustic Quartet.
Quant au violoncelliste, il entre dans la bande avec L’Affrontement Des Prétendants (ECM), puis sur le projet Dans La Nuit.
Depuis, les compères ont notamment défendu les très acclamés Napoli’s Walls (quartet) et Big Napoli (septet) de Sclavis et sillonné ensemble la moitié de la planète.
On peut penser que cette réunion 2015 prend source il y a trois ans dans une session pour l’album de la pianiste japonaise Aki Takase (Aki Takase La Planete Flying Soul. Intakt Rec.). Un enregistrement au cours duquel ces retrouvailles firent instantanément des étincelles. A nous le feu d’artifice !
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