le laboratoire de jeu
Les Irrévérencieux
Un premier temps de laboratoire d’expérimentation et de réflexion permet d’appréhender ce croisement de pratiques artistiques et s’engage donc dans une voie résolument novatrice. Il apporte à l’acteur une capacité d’adapter son outil vocal et corporel à l’exigence de disciplines multiples, comme la possibilité de puiser dans plusieurs techniques les capacités à aller vers l’improvisation, l’inventivité et la créativité.
8 semaines d’expérimentation sur le jeu de Commedia dell’arte, de danse hip hop et de Human Beatbox, comme les prémices d’une irrévérence et une excellence de savoir s’adapter au public de maintenant.
La rencontre du metteur en scène / artiste associé Luca Franceschi avec les intervenants en danse hip hop (Najib Guerfi) et Human Beatbox (Nicolas Giemza) apporte une véritable dimension de transversalité des disciplines au projet d’origine.
Ce n’est plus tant la Commedia dell'arte qui cherche à se nourrir de la confrontation mais davantage une rencontre de pratiques et d’artistes qui se reconnaissent et tendent à s’enrichir mutuellement.
Revenir à l’essence du comédien, c’est l’amener aujourd’hui à se dépasser physiquement et énergiquement pour acquérir son personnage : c’est axer le théâtre sur la sueur de l’acteur.
L’utilisation de la voix et des chants, la respiration, le placement des notes, l’omniprésence de l’improvisation autant vocale que physique sont les outils indispensables à tout comédien de Commedia dell’Arte. De même, si le Beatbox est pour une grande partie une pratique musicale et vocale qui requiert savoir-faire et technicité, il ne faut pas pour autant négliger la partie visuelle de l’interprétation scénique qui nécessite une posture de jeu aussi bien qu’une écoute collective et réactive des personnes présentes sur le plateau.
8 semaines d’expérimentation sur le jeu de Commedia dell’arte, de danse hip hop et de Human Beatbox, comme les prémices d’une irrévérence et une excellence de savoir s’adapter au public de maintenant.
Une complicité artistique à la croisée des disciplines urbaines
La rencontre du metteur en scène / artiste associé Luca Franceschi avec les intervenants en danse hip hop (Najib Guerfi) et Human Beatbox (Nicolas Giemza) apporte une véritable dimension de transversalité des disciplines au projet d’origine.
Ce n’est plus tant la Commedia dell'arte qui cherche à se nourrir de la confrontation mais davantage une rencontre de pratiques et d’artistes qui se reconnaissent et tendent à s’enrichir mutuellement.
Commedia dell’Arte
Pouvoir construire son jeu, au gré de son instinct. Prendre la parole et développer sa gestuelle sur la place publique. Oser se laisser porter par le personnage aux confins de ses possibilités. Apprendre du masque, une attitude et un langage intemporel basés sur l’observation des animaux et le caractère humain. Faire matière de l’inventivité spontanée et lui donner les clefs d’un acte théâtral.Revenir à l’essence du comédien, c’est l’amener aujourd’hui à se dépasser physiquement et énergiquement pour acquérir son personnage : c’est axer le théâtre sur la sueur de l’acteur.
Human Beatbox
Le Human Beatbox, ou l’art de créer ou de reproduire de la musique avec sa bouche, est certainement la pratique musicale la plus universelle qui puisse exister. Sans matériel et avec quelques techniques simples, la pratique du Beatbox permet d’appréhender les techniques de formation des syllabes et des sons, et l’utilisation des cordes vocales. Avant de devenir un instrument de musique, le Beatbox est un outil de compréhension du mécanisme de la voix.L’utilisation de la voix et des chants, la respiration, le placement des notes, l’omniprésence de l’improvisation autant vocale que physique sont les outils indispensables à tout comédien de Commedia dell’Arte. De même, si le Beatbox est pour une grande partie une pratique musicale et vocale qui requiert savoir-faire et technicité, il ne faut pas pour autant négliger la partie visuelle de l’interprétation scénique qui nécessite une posture de jeu aussi bien qu’une écoute collective et réactive des personnes présentes sur le plateau.
Danse hip hop
S’inscrivant dès son origine dans l’espace urbain, la danse hip hop apparaît en France dans les années 80 hors de tout cadre institutionnel. Le début des années 90 marque un tournant dans la structuration de la danse hip hop : de nombreuses compagnies se créent, des festivals commencent à faire leur apparition, et les politiques s’interrogent sur une véritable reconnaissance du mouvement. La danse hip hop française n’est pas une copie conforme du mouvement américain. Elle a son propre langage et possède un souci plus fort de la scénographie, s’ouvrant de plus en plus aux différentes écritures chorégraphiques.
Parce que née de la rue, la danse hip hop revêt par essence un caractère d’irrévérence et de revendication. Fusionner cette danse à la Commedia dell'arte c’est parvenir à traduire la parole dans le geste, inventer un langage chorégraphique qui vienne enrichir le jeu d’expression propre à la Commedia dell'arte.
Parce que née de la rue, la danse hip hop revêt par essence un caractère d’irrévérence et de revendication. Fusionner cette danse à la Commedia dell'arte c’est parvenir à traduire la parole dans le geste, inventer un langage chorégraphique qui vienne enrichir le jeu d’expression propre à la Commedia dell'arte.
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