intentions triptyque.com

Triptyque.com

« Triptyque. com ou… ma langue au diable » est la réunion de trois pièces, trois auteurs, trois univers aux atmosphères et aux styles différents.

Les rencontres y sont toutes aussi insolites les unes que les autres.
Non sans humour, elles parlent encore et toujours d’amour - amour filial, amour sensuel, amour désespéré - mais aussi de notre solitude face aux choix de l’existence.
A l’heure de l’hyper sophistication des moyens de communication, jusqu’où est-on prêt à aller pour se faire aimer de l’autre ?

A l’instar d’un recueil de nouvelles, ce spectacle a la particularité de présenter en une même soirée ces trois pièces courtes. Elles n’ont a priori pas de liens entre elles mais seront interprétées par les mêmes comédiens et dans un même espace scénique modulable.

L’idée commune aux trois textes est de représenter l’enfermement et l’isolement dans lequel tous ces personnages se trouvent.

Pour Sans la langue et Karl Kraft, le travail de mise en scène tourne autour de ces deux questions.
Comment passer du réel au fantastique ?
Comment mettre en jeu la perte ou plus exactement la transformation du corps ? Dans Sans la langue, nous imaginons une cloison en transparence laissant deviner l’informe, le monstre en mutation. Tout sera en partie affaire de suggestion pour rester au plus près de l’écriture et ne pas tomber dans la science fiction.

Karl Kraft pourrait se bâtir autour de la présence imaginaire du personnage invisible de Sam. Notre paysan ne semble vivre et entreprendre sa transformation que pour lui. Qui est ce Sam ?
Un autre ou peut-être un double ?
A la fois proche et lointain, personnage réel ou imaginaire, c’est en essayant de le trouver qu’on pourra mieux comprendre dans quel univers situer cette histoire.

Pour Speed dating, nous nous attacherons surtout à trouver le rythme, l’énergie du jeu, déjà présents dans l’écriture. Il n’y a qu’à se laisser guider par le fil des dialogues extrêmement bien construits pour trouver la mécanique du rire. Les répliques fusent, l’intrigue est cocasse : comique de répétition, de situation, de défaut de diction…. Ici, point de psychologie si ce n’est la solitude de ces personnages hauts en couleurs empêtrés dans une reconstitution de drame absurde qui déraille et semble se répéter à l’infini.