Lorenzo Recio (bonus)

Né en 1964, Lorenzo Recio aborde la réalisation par le biais de l'animation. Il travaille d’abord quatre mois à France-animation, puis collabore avec ARTE, chaîne pour laquelle il conçoit des clips et habillages télévisuels. Il réalise durant 3 ans Le Bal du Minotaure qui remporte un vif succès dans de nombreux festivals français et étrangers.
Il se tourne ensuite vers la prise de vue réelle en réalisant en 2001 "L'Infante, l'âne et l'architecte" puis "Le Marin acéphale" (2006), un conte maritime fantastique. Il confirme son goût pour la fable et le merveilleux en réalisant, dans une voix qui n’appartient qu’à lui, le court métrage « Lisa ». Prix de la presse au festival de Clermont Ferrand, primé dans de nombreux festivals.

Il prépare actuellement un long métrage de fiction « les ombres rouges ». Lorenzo Recio a également longuement collaboré avec le magazine « Court-circuit » sur Arte pour qui il a réalisé une dizaine de portraits de réalisateurs (Guy Maddin, Michel Ocelot, Phil Mulloy) et de musiciens (Pascal comelade, Michelle Bokanowski).

 

Jacques Rémy Girerd, réal.
« Amerlock » (1988)

Jacques-Rémy Girerd réalise des films d’animation depuis 1978, dès sa sortie de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon. Spécialiste de la pâte à modeler animée, il crée le studio Folimage en 1985, qui se développe initialement autour de la technique de la plastiline avant de s’intéresser à d’autres echniques d’animation  (dessin animé, pixilation, objets animés...). Jacques-Rémy Girerd a réalisé

plus de 20 courts métrages dont “Le petit cirque de toutes les couleurs » (César 88 du Meilleur Film d’Animation). Depuis 1990, Jacques-Rémy Girerd se consacre à développer une production originale de séries télé pour le jeune public : « Le Bonheur de la vie », « Mine de rien », « Ma petite planète chérie », succès mondiaux considérables (par exemple : « Le bonheur de la vie » s’est vendu à 500 000 exemplaires en Italie). En 1992, avec Folimage, il crée La résidence, sorte de mini Villa Médicis qui accueille deux réalisateurs européens chaque année et produit leur film. Le « moine et le poisson » a été produit dans ce cadre-là.

Synopsis : La séduisante Marylin Monroe, la statue de la liberté, le grand chef Aigle Noir, l’Empire State Building et la grosse pomme, les présidents sculptés dans le gruyère du Mont Rushmore, les fameuses bouteilles au jus de chaussettes, le pas de tir à Cap Canaveral, et tous les Johnny enchapeautés façon western. Tout y passe, mouliné par la facétieuse et insolente pâte à modeler qui renvoie chaque grand mythe américain (du nord) à sa propre vacuité ou à sa propre arrogance, c’est selon. Un regard insolent et taquin sur la vitrine des Etats-Unis d’Amérique, comme ça, juste pour rire !


 

Béla Weisz, réal.
« L’histoire extraordinaire de Mme Veuve Kecskemét » (1992)

 Film réalisé dans le cadre de la “Résidence Permanente pour Réalisateurs Européens de Films d’Animation”

Synopsis : Une vieille dame confortable, énigmatique et outrageusement curieuse a élu domicile devant une porte close et plus particulièrement devant le trou de la serrure de cette porte close.
L'orifice mystérieux, seul objet de ses désirs inassouvis et de son appétit fureteur, met sa rondeur, tantôt dans un état proche de l'Ohio, tantôt dans une fureur maniaco-dépressive d'une telle intensité sur l'échelle de Richter que peu d'hommes peuvent se vanter d'en avoir constaté de telle depuis l'année où Sigmund Freud fit sa première communion.

Konstantin Bronzit, réal.
« Au bout du monde » (1999)

Né en 1965, Konstantin Bronzit a étudié l’animation à l’Institut des Beaux-Arts de Saint-Petersbourg, département design.
Plus tard, il rejoint le studio “Panorama”, puis le studio “Pilot” du célèbre réalisateur Alexander Tatarsky. Très vite, ses films reçoivent de nombreuses recompenses

Synopsis : Les aventures d’une maison à l’équilibre fragile. Posée sur le pic d’une colline, elle balance alternativement de droite à gauche au grand dam de ses habitants.


Laurent Pouvaret, réal.
“Ferrailles” (1996),
“La Cancion du Microsillon” (2002)

Laurent Pouvaret est né à Saint Etienne, France, en 1965. Diplômé de l’école de graphisme et de dessin animé Emile Cohl en 1988, il devient assistant-réalisateur en 1989 à Folimage-Valence sur des séries (Le bonheur de la Vie, Ma petite Planète chérie, Mine de rien…). Il réalise en 1989 Nos Adieux au music-hall, puis Ferrailles en 1997. Il obtient une bourse artistique de deux ans à la Casa de Velazquez de Madrid. Depuis 1999, il est directeur des études à la Poudrière, école du film d’animation à Valence.

Synopsis « Ferrailles » : Dans un univers hétéroclite de pièces détachées réorganisées en un monde fantastique et plus ou moins organique, d'étranges personnages métalliques s'acharnent en vain à faire fonctionner une vieille usine improbable.
Synopsis « La Cancion du Microsillon » : Dans un désert, un homme donne chaque soir un spectacle de music-hall devant des gradins totalement vides.

Matthias Bruhn, réal.
“Une bonne journée” (1994)

Matthias Bruhn est né en 1962. Après des études de graphiste à Düsseldorf, il entre en 1992 au TrickStudio Lutterbeck de Cologne en tant qu’animateur et réalisateur free lance. Accueilli à Folimage dans le cadre du programme « Artistes en résidence », il réalise en 1994 le court-métrage « Une bonne journée ». Depuis 1998, Matthias Bruhn est réalisateur, animateur et co-directeur (avec Richard Lutterbeck) du studio d’animation TrickStudio Lutterbeck GmbH. En 2003-2004, il a enseigné l’animation à la GHK de Lucerne

Synopsis : Tout au long d’un parcours dangereux, un petit bonhomme conserve son humanité malgré les attaques dont il est victime.

Gaël Brisou, réal.
“Sucré” (2005)

Arrivé à Folimage en 1993, Gael Brisou travaille comme décorateur dans de nombreuses productions: « Ma petite planète chérie », « L’enfant au grelot », « Patate et le jardin potager », « La prophétie des grenouilles »,« Le couloir » et comme responsable graphique pour « Ewenn Congar ».

Synopsis : Attirée par un petit chien sauvage, une jeune féline quitte son Eden natal pour tomber amoureuse d’un cheval cuisinier.


Iouri Tcherenkov, réal.
“La grande migration” (1995)

Après des études au Collège des Arts de Simferopl, il devient professeur d’art et enseigne pendant deux ans à l’Ecole d’Arts de Jevpatoria (Crimée). Durant cette période, il réalise son premier film (16 mm, dessin animé et pâte à modeler). C’est à ce moment-là qu’il décide de devenir animateur professionnel.

Il réalise son premier film en 35 mm en 1992 : « A bag » (4’ – dessins animés sur cello) qui gagne différents prix : Graphicon 93 et Moscou 93.

De 1991 à 1995, il étudie au VGIK et fait l’animation pour une coproduction russo-anglaise « Global Bear Rescue », réalise un clip musical et un court métrage pour la télévision en pâte à modeler.

ll rejoint l’équipe de Folimage en 1994 et après avoir réalisé « La grande migration », devient lay-out man et animateur sur la série « Ma petite planète chérie ». Il travaille ensuite au story-board, au lay-out et à l’animation de « L’enfant au grelot ». Il participe au long métrage : « La prophétie des grenouilles ».

Synopsis : Les tribulations d'oiseaux à l'espèce indéfinissable lorsque arrive le temps de partir pour les pays chauds. Aventures et états d'âme d'un héros particulier à la fois tragique et comique.
 

Carles Porta, real.
“François le Vaillant” (2002)

Carles a 37 ans. Diplômé des Beaux Arts de Barcelone, il s’est très tôt spécialisé dans l’image et plus particulièrement les illustrations. Parallèlement à sa carrière de professeur en design graphique, il expose régulièrement ses œuvres, illustre divers livres et magazines, et créée de nombreuses affiches, notamment celles du Festival Animac, pour lesquelles il obtient d’ailleurs le Prix Jules Cheret (Festival d’Annecy) en 1999. « François le Vaillant » est son premier film en tant que réalisateur.

Synopsis : Une armée médiévale emmenée par un chef cruel et sanguinaire fait régner la terreur. François le Vaillant, la fleur à la lance, traverse, avec un certain détachement, le théâtre des ravages de la guerre.