Shérazade Odin danse avec un arbre. Sous l'arbre une comédienne est allongée sur le sol . une poupée, la tête posée sur la comédienne est elle aussi allongée par terre.
l'arbre et la poupée


« Un spectacle délirant »

La création « Si seulement tu souriais » a été un succès lors des deux représentations de vendredi et samedi à l’espace Tisot. Les premiers pas de cette esquisse promettent aux trois créatrices un avenir encourageant pour la pièce. Et de fait, elles y ont mis du cœur. Chorégraphe et danseuse, Schéhérazade Odin joue de la violence avec grâce de son corps de diane contre la jolie rêveuse Valérie Marinese. Pleine d’humour et de douceur, Jeanne Mathis qui a fait la mise en scène ajoute à ses talents de comédienne celui de danseuse. Le mouvement est là malgré quelques longueurs, et la cocasserie de certaines scènes fait pleurer de rire les spectateurs...

RPM – Var Matin – 15/01/07

 


« Si seulement tu souriais »
charme Tisot

La version définitive de la pièce dansée « Si seulement tu souriais », dont une esquisse a été présentée en début d’année, a tenu toutes ses promesses. Les deux représentations de vendredi et de samedi dernier à Tisot, ont connu un grand succès…

Les trois comédiennes ont terminé brillamment la touche finale de « Si seulement tu souriais » et cela sans bouleverser la première version. Chacune a apporté une touche d’âme dans la mise en scène, dans la chorégraphie ou simplement dans l’expression du talent.

Cette pièce de théâtre danse dégage un charme fou.

RPM – Var Matin – 8/12/07

 


Une création du « Loreleï et Kaïros Théâtre » présentée à Châteauvallon

L’habitude est prise par les adhérents du CNCDC de Châteauvallon de réserver les soirées de présentation des créations de fin de résidence. C’était encore le cas ce mercredi soir, dans les studios de répétition à la jauge limitée pour la première de « Si seulement tu souriais » de la compagnie « Loreleï et Kaïros Théâtre ». Une création mêlant théâtre et danse, mise en scène par Jeanne Mathis…

D’abord, saluons l’enthousiasmante interprétation des trois complices et tout particulièrement de Valérie Marinese (à terre ci-contre, photo à droite) dans la peau de son personnage parfaitement hystérique, mais aussi des deux copines qui maîtrisent avec bonheur le langage du corps, chacune avec leurs atouts et leur propre personnalité.

Du rire aux larmes "Des scènes « un peu fragiles",  (Schéhérazade dans son propos liminaire), il s’en trouve bien quelques-unes dans cet ouvrage un peu décousu où il est question de lingerie et d’états d’âme féminins, avec de l’humour et de la gravité pour évoquer « les doutes, les révoltes et les absurdités » de leurs propres expériences.

Cette succession de situations saugrenues, souvent graves, parfois tendres, tristes ou rigolotes, nous fait partager l’enthousiasme des filles. On jubile devant certaines trouvailles. Quand, par exemple, Valérie Marenese ne se départit pas de son attitude analytique en évoquant Freud alors que Schéhérazade Odin lui tord le bras et la jette violemment à terre.

Un peu schizo ou vraiment timbrée, Valérie donne le ton, Schéhérazade règle le mouvement de balancier du trio et Jeanne impose son autorité avec une grâce mutine et pas mal de gravité… Après tout, et si…  « Si seulement tu souriais » n’était que le prétexte pour ces trois artistes de nous raconter, avec le corps et avec les mots une histoire de femmes qui font les folles avec talent ?

Loïc DUPRES – Var Matin – 23/11/2007