Victor Hugo

Le roi s'amuse

tous les comédiens regroupés forment la cour d François 1er. Attitude contrasté entre servilité et arrogance.
La cour

Avec la préface de Cromwell en 1827, Victor HUGO est entré dans la bataille “romantique”. Même s’il n’est pas le seul, son autorité et son talent  en font  très vite un chef de file.
Il y défend le mélange des genres, le grotesque et le sublime devant, selon lui, être étroitement mêlés. Bien que respectant l’unité d’action, il déclare les unités de temps et de lieu - qui prévalaient jusqu’alors - contraires à la vraisemblance.

Ainsi, avec Le Roi s‘amuse, nous promène-t-il dans un Paris aux quartiers et “milieux” très contrastés. Le décor s’apparente à la vie, au réel, et cherche à libérer le style en échappant aux “grandes tirades” classiques.

C’est avec Marion de Lorme (1829) qu’il illustre ses théories pour la première fois. Les censeurs s’offusquent de la manière dont est présentée la monarchie et la pièce est interdite.

Il récidive avec Hernani , écrit la même année et représenté en 1830.  La claque des “Jeune France” réunis par Victor HUGO s’affronte tous les soirs avec les tenants du “classicisme” pour qui l’intrigue est invraisemblable, éclatée dans deux pays … en bref trop romantique.

Ce sont bien les tenants de la nouvelle école qui triomphent, bien que le Théâtre-Français reste réticent à leur égard et qu’ils doivent se replier sur le théâtre de la Porte St Martin ou l’Odéon.