Murmures
Danse | Bouba Landrille Tchouda
Des murs bétonnés, des lits en vieille ferraille, un lavabo en guise de cabinet de toilettes : le décor a tout de l’austérité et pourtant, de vifs élans optimistes imprègnent le propos de murmures.
Si Bouba Landrille Tchouda a choisi d’évoluer en duo dans une cellule de prison, c’est parce qu’il intervient régulièrement dans des maisons d’arrêt depuis dix ans et qu’il connaît particulièrement bien cet univers.
De cette expérience parfois traumatisante est né un cri d’espoir, une danse très personnelle empreinte de hip-hop et d’engagement physique. Bouba Landrille Tchouda accomplit un geste fort, il montre que la danse peut soigner la part d'humanité que l'enfermement abîme.
Cette pièce a une résonance particulière avec le parcours du chorégraphe : s'il a débuté en autodidacte la danse hip-hop, c’est bien en s’ouvrant aux autres horizons dansés qu’il a appris à développer.
Parce que les murs racontent aussi, ils transpirent des histoires, des histoires d’âmes en captivité. Parce que les cris des enfermés ne sont que des chuchotements pour les autres. Parce que la plupart des détenus ne trouvent que l’écriture comme source d’évasion mentale, de liberté, d’expression...
Des écrits magnifiques, bouleversants, ont été produits en captivité.
A partir de certains d’entre eux, je souhaite restituer par le geste des états de corps… corps empêchés, corps privés, corps espérant, corps dansant ! Partager certaines représentations de l’enfermement comme source de maux de l’esprit et du corps. Danser la détresse, la joie, la colère, l’amitié, le désir, l’attente, l’espérance, danser pour l’autre, danser pour soi ! Danser pour libérer son esprit, pour traverser ce mur qui nous empêche de jouir des rayons du soleil, pouvoir réchauffer cette peau usée, tout simplement pouvoir prendre un café en terrasse…
Par la danse, évoquer de façon poétique cette irrépressible nécessité de créer des passerelles entre un monde « clos » et un monde « ouvert ».
Bouba Landrille Tchouda
Le 22 septembre à 16h00, la Biennale de la Danse 2012 accueille au Centre Chaplin
le "Focus Danse", en collaboration avec L'ONDA et l'AFAA.
Le 22 septembre, à l'issue de la représentation de 20h30, dans le cadre de la Fabrique du Regard, rencontre avec l'équipe de création.
Si Bouba Landrille Tchouda a choisi d’évoluer en duo dans une cellule de prison, c’est parce qu’il intervient régulièrement dans des maisons d’arrêt depuis dix ans et qu’il connaît particulièrement bien cet univers.
De cette expérience parfois traumatisante est né un cri d’espoir, une danse très personnelle empreinte de hip-hop et d’engagement physique. Bouba Landrille Tchouda accomplit un geste fort, il montre que la danse peut soigner la part d'humanité que l'enfermement abîme.
Cette pièce a une résonance particulière avec le parcours du chorégraphe : s'il a débuté en autodidacte la danse hip-hop, c’est bien en s’ouvrant aux autres horizons dansés qu’il a appris à développer.
Parce que les murs racontent aussi, ils transpirent des histoires, des histoires d’âmes en captivité. Parce que les cris des enfermés ne sont que des chuchotements pour les autres. Parce que la plupart des détenus ne trouvent que l’écriture comme source d’évasion mentale, de liberté, d’expression...
Des écrits magnifiques, bouleversants, ont été produits en captivité.
A partir de certains d’entre eux, je souhaite restituer par le geste des états de corps… corps empêchés, corps privés, corps espérant, corps dansant ! Partager certaines représentations de l’enfermement comme source de maux de l’esprit et du corps. Danser la détresse, la joie, la colère, l’amitié, le désir, l’attente, l’espérance, danser pour l’autre, danser pour soi ! Danser pour libérer son esprit, pour traverser ce mur qui nous empêche de jouir des rayons du soleil, pouvoir réchauffer cette peau usée, tout simplement pouvoir prendre un café en terrasse…
Par la danse, évoquer de façon poétique cette irrépressible nécessité de créer des passerelles entre un monde « clos » et un monde « ouvert ».
Bouba Landrille Tchouda
Le 22 septembre à 16h00, la Biennale de la Danse 2012 accueille au Centre Chaplin
le "Focus Danse", en collaboration avec L'ONDA et l'AFAA.
Le 22 septembre, à l'issue de la représentation de 20h30, dans le cadre de la Fabrique du Regard, rencontre avec l'équipe de création.
Distribution
- Chorégraphie Bouba Landrille Tchouda
- Dramaturgie Guy Boley
- Création musique Yvan Talbot
- Scénographie Rodrigue Glombard
- Création lumière Fabrice Crouzet
- Création costumes Claude Murgia
- Photos © Fabrice Henandez
- Interprétation Nicolas Majou,
Bouba Landrille Tchouda
Dates
-
Vendredi 21 septembre 2012
à 20:30 -
Samedi 22 septembre 2012
à 16:30 -
Samedi 22 septembre 2012
à 20:30
Attention le représentation du vendredi 21 septembre est complète.
Présentée au Brésil et en Russie, Murmures est une pièce charnière dans le parcours de Bouba Landrille Tchouda. Elle résulte de son travail dans les maisons d'arrêt avec les détenus et de la rencontre entre intimité et énergie hip-hop.
Un duo, de la violence à la paix.