"Pour moi, un morceau de musique montre une direction, se déplace d'un point vers un autre, nous emmène vers un ailleurs"  "De plus en plus, je ressens ma musique se préciser vers ce point cardinal, une évidence faite d'espace, de silences mélodiques, d'immensités et de lignes intimes, tracées sur des cartes mystérieuses et cachées" 

Vincent Courtois n'a de cesse ces dernières années de créer des ponts avec d'autres disciplines artistiques, qu'il s'agisse du cinéma (il a composé la bande originale du flm d'animation « Ernest et Celestine » primé aux Césars et nommé aux Oscars), de la littérature (le spectacle « L'Amérique de Raymond Carver » avec Pierre Baux) ou de la photographie (« L'intuition » avec Michael Ackerman et Christian Caujolle aux Rencontres d'Arles 2014).
"Inventer, écrire et organiser la route de ces notes est devenu pour moi l'axe principal et indispensable de ma création".

"Le studio d'enregistrement est le plus bel outil qui me soit offert pour la faire se révéler, s'épanouir".  Celui – mythique – de La Buissonne, dont les clés ont été confiées une nouvelle fois à Vincent Courtois, d'abord seul avec le producteur et ingénieur du son Gérard de Haro, puis rejoint par le pianiste Benjamin Moussay et les deux saxophonistes Daniel Erdmann et Robin Fincker, a permis de donner vie à un disque singulier : "Pendant tout le temps d'enregistrement et de mixage, j'ai gardé en tête ce titre,WEST, le fl conducteur décisionnaire gardien du cap, symbole de départ, d'ailleurs, d'inconnu et donc de découverte" ajoute Vincent Courtois.
 
WEST, est donc un disque important dans la carrière du musicien, un parcours exigeant et poétique, un exil volontaire et intérieur où l’auditeur se trouve entrainé à la découverte de nouvelles lignes d’horizons.

 

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