Compagnie Sens inverse

L’étourdissement

l'Etourdissement dans une stabulation

« Il nous faudrait deux vies, l'une pour apprendre, l'autre pour vivre. ». Alexandre Romanes, Un peuple de promeneurs.

Crée en décembre 2010 par Jean Philippe Férrière, Pierre André et Denis Déon, cette compagnie est l'aboutissement d'un travail de création accompli depuis plus de 10 ans. Ce travail privilégie des formes théâtrales légères qui se jouent dans tous les espaces publics, de la rue au théâtre en passant par le bar, la librairie ou la salle des fêtes de village. Utiliser l'espace public comme élément essentiel de scénographie. Amener le théâtre vers des publics différents et variés. Défendre un théâtre du verbe dans la tradition des conteurs ou des bateleurs de rue. Par une littérature drôle et souvent caustique, donner la parole aux anonymes qui avec leurs moyens essayent de trouver leur place dans une modernité tourbillonnante.

Suivre les traces de Dario Fo ou de Jacques Bonnafé qui investissent des lieux publics pour dire leur texte. Dans cette optique avec la Cie Chantiers Libres, nous avons créé en 2001 « les clefs du bonheur » de Vincent Ravalec qui a été représenté plus de soixante fois dans des bars, des foyers de jeunes travailleurs, des librairies.
Avec la Cie BlÖffique Théâtre, j'ai mis en scène « Les cimes improbables » de Pierre Charmoz dans le cadre de la Comédie Itinérante de la Comédie de Valence.

Avec «L'étourdissement » c'est la poursuite de ce travail de proximité. Des monologues entre conte et théâtre avec une écriture contemporaine. Des textes chargés d'humour qui parlent des gens ordinaires qui reçoivent la vie de plein fouet. Une littérature, métaphore légère et poétique sur la place réservée à l'homme dans un monde foutraque et déréglé.
La compagnie Sens Inverse