un portrait en clair obscur de Antonio Farao
un portrait d' Antonio Farao © Andrea Boccalini

Antonio Faraò

pianiste italien de jazz post-bop.
Il nait le 19 janvier 1965 à Rome d'une mère peintre et d'un père batteur de jazz1. Il commence à jouer du vibraphone dès l'âge de 6 ans, puis il étudie le solfège et la batterie. Enfin, il s'intéresse au piano classique et suit l'enseignement de Adriano Della Giustina et de Riccardo Risaliti (it).
Antonio Faraò a été formé au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan où il achève ses études en 1983.
Il gagne plusieurs récompenses internationales avant de sortir son premier album en 1999, suivi d'un second album en 2001. Il est réputé pour combiner des influences méditerranéennes et africo-américaines2.

Antonio Farao et Dave Liebman

D’Enrico Pieranunzi à Stefano Bollani en passant par Giovanni Mirabassi, ont sait la scène italienne féconde en pianistes de talents. Au sein de cette longue lignée, Antonio Faraò figure en bonne place : vainqueur du prestigieux Concours Martial Solal en 1998, adoubé par Herbie Hancock, il a su s’imposer naturellement par un jeu tout de lyrisme et d’élégance, qui lui a permis de se frotter aux meilleurs musiciens, européens comme américains. Enregistré outre-Atlantique, son dernier album, "Evan", le présente à la tête d’un véritable all-star, où brille notamment le ténor de Joe Lovano.

Mais c’est en compagnie d’une autre légende du saxophone qu’il montera sur la scène du Centre Chaplin : Dave Liebman, musicien à la générosité inépuisable, dépositaire à lui seul de plus quarante ans d’historie du jazz moderne.
Entre ballades raffinées et groove félin, nul doute que la rencontre devrait faire des étincelles, et peut-être même allumer quelques étoiles supplémentaires dans le ciel de Vaulx-en-Velin.