propos sur liberetto II
Over The Hills / Lars Danielsson
Tout au long de « Liberetto II », Danielsson et son quartet explorent de
nouvelles dimensions musicales à la frontière entre jazz de chambre,
folk classique et européen. La mélodie est toujours l’objectif, et la
façon dont ils la développent, la manipulent avec créativité – comme le
titre, un néologisme de Danielsson, le suggère – permet d’allier à la
fois la tradition formelle de la musique classique européenne et la
liberté d'improvisation du jazz.
Un titre comme « Passacaille » en est la parfaite illustration : une mélodie agile, ici portée par le piano de Tigran, invite les autres musiciens à lui donner une structure et une base rythmique et à la développer.
Danielsson prouve une fois de plus qu’il est lui-même un grand maître de l'atmosphère – l'art de prendre une miniature mélodique et de la transformer en un discours élégiaque ; comme « Miniature », dans laquelle un motif musical simple évolue en une pièce mélancolique. Tigran est une nouvelle fois l’âme soeur de Danielsson : « les compositions de Tigran sonnent encore plus suédoises que les miennes ! ».
Danielsson a aussi invité d’autres musiciens : Mathias Eick, le jeune trompettiste norvégien, qui porte comme personne le son de trompette lyrique scandinave. Il apporte sa voix dès le morceau d’ouverture « Grace » – assisté par le guitariste de Sting, Dominic Miller ; il intervient plus tard sur le triptyque presque classique « Je Tima », « Blå II » et « III Violet ». Sur le titre « Eilat », pour lequel Danielsson a été inspiré par un séjour au Moyen Orient, le percussionniste israélien Zohar Fresco, avec qui Danielsson joue en compagnie de Leszek Mozdzer, aide à créer l'ambiance de ce titre. Dans la même logique, l’album se termine avec les onomatopées de Cæcilie Norby, qui apporte la touche finale à « Beautiful Darkness ». Au final, cette formation donne à Lars Danielsson le plus de liberté possible pour s'exprimer, et créer des sons qui n’ont qu’une seule finalité : toucher l’auditeur en plein coeur.
Un titre comme « Passacaille » en est la parfaite illustration : une mélodie agile, ici portée par le piano de Tigran, invite les autres musiciens à lui donner une structure et une base rythmique et à la développer.
Danielsson prouve une fois de plus qu’il est lui-même un grand maître de l'atmosphère – l'art de prendre une miniature mélodique et de la transformer en un discours élégiaque ; comme « Miniature », dans laquelle un motif musical simple évolue en une pièce mélancolique. Tigran est une nouvelle fois l’âme soeur de Danielsson : « les compositions de Tigran sonnent encore plus suédoises que les miennes ! ».
Danielsson a aussi invité d’autres musiciens : Mathias Eick, le jeune trompettiste norvégien, qui porte comme personne le son de trompette lyrique scandinave. Il apporte sa voix dès le morceau d’ouverture « Grace » – assisté par le guitariste de Sting, Dominic Miller ; il intervient plus tard sur le triptyque presque classique « Je Tima », « Blå II » et « III Violet ». Sur le titre « Eilat », pour lequel Danielsson a été inspiré par un séjour au Moyen Orient, le percussionniste israélien Zohar Fresco, avec qui Danielsson joue en compagnie de Leszek Mozdzer, aide à créer l'ambiance de ce titre. Dans la même logique, l’album se termine avec les onomatopées de Cæcilie Norby, qui apporte la touche finale à « Beautiful Darkness ». Au final, cette formation donne à Lars Danielsson le plus de liberté possible pour s'exprimer, et créer des sons qui n’ont qu’une seule finalité : toucher l’auditeur en plein coeur.
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