Un conte tibétain

N' être

la mère prodigue avant de partir des conseils à sa fille
la mère et la fille
« L’histoire du Vétala d’or » dont est issu notre conte est un recueil d’histoires qui circule en Inde, au Tibet, au Népal. Sa structure générale est initiatique et religieuse : un homme, pour gagner le salut doit porter sans prononcer une parole en haut d’une montagne, le corps d’un mort (cadavre, âme, fantôme…). Mais le « cadavre » propose, pour lui faciliter la tâche de lui raconter une histoire. Le fantôme bavard se met à raconter avec vivacité un conte, et arrivé en haut de la montagne le porteur s’oublie et commente le conte…
Il doit donc encore une fois reprendre le pénible transport depuis le bas de la montagne et ainsi une bonne trentaine de fois. Pour notre plus grand plaisir, cette structure nous livre à chaque fois une trentaine de contes traditionnels, religieux, merveilleux ou moraux. Parmi eux, dans la version tibétaine, ce conte de la jeune fille séduite par les démones qui tue sa mère puis, habitée par le remord, se laisse de nouveau ensorceler par son double mauvais…
Le spectacle, les récits, la musique et la danse ont une place importante dans les rituels du Tibet. Le spectacle n’est en rien une « reconstitution historique ». Les photos de Mathieu Ricard dont la richesse, la force et la gaieté, qui nous ont inspiré, traversent l’esprit du spectacle.