La musique

La belle escampette

Anais Pin au violoncelle et Claire Monot au lointain regarde dans la cage
Anais Pin au violoncelle
La musique est véritablement l’ossature du spectacle.
Elle n’est pas illustration du propos théâtral, elle est tour à tour moteur, respiration et suspens du déroulement de l’action.
La musique ancienne (baroque, renaissance) est le point de départ de la création musicale. Tout en faisant référence à  cette période musicale, le travail de composition et d’arrangement du répertoire enfantin ancien se joue des époques et fait circuler l’auditeur d’une esthétique à l’autre : Les compositions originales comme les arrangements jouent avec le style ancien, l’imitent, le décalent, s’en échappent, le transforment parfois vers un univers plus « moderne », entre le jazz, la chanson et la musique contemporaine.
Toute la palette du violoncelle est exploitée : tantôt mélodique et chantant, tantôt rythmique ou percussif. Les voix chantent des mélodies en polyphonie, elles sont aussi « parléeschantées », chuchotées, rythmées.
Les textes des chansons et les dialogues sont en français, en vieux français, en latin et utilisent aussi parfois le langage  de la préciosité. L’usage de ces langues, qui peut sonner aux oreilles des enfants comme une langue Imaginaire, permet ainsi d’en jouer comme d’une matière vocale sonore et musicale.