Juliette
Musique |

Aucun récital ne ressemble au précédent. Ni bien sûr au disque dont il accompagne la sortie. Si Nour, la lumière en Kabyle, semble être son album le plus personnel puisqu’ associé à son histoire familiale cela n’empêche pas Juliette de manier avec dextérité la dissonance employant tour à tour le ton familier et soutenu qui n’est pas sans faire penser à ce Monsieur à l’humour décapant, Raymond Queneau.
C’est au cours de ses concerts que Juliette exerce avec talent tout son art de la scène. « La scène, c’est mon truc, c’est là que je m’amuse. Certains ne supportent pas ce côté «youhou on se déguise en lapins», je sais, c’est leur droit, mais on peut pas me l’interdire, c’est ma marque de fabrique. Si je me contentais d’un tour de chant derrière mon piano, je m’ennuierais et j’ennuierais mon public. Si on vient pour écouter l’héritière de Barbara, on risque d’être déçu. Quoique… »
Nour nous entraîne cette fois-ci dans l’univers du polar qui trouve ses origines aussi bien dans « Les cinq dernières minutes » que chez « Maigret », que chez « l’inspecteur Gadget » ou encore chez Ces «Drôles de dames » qu’elle suivait avec attention plus petite. Elle y mêle avec brio la dérision qui pour elle est un antidote à l’ennui et qui est « une belle façon de s’adresser à l’intelligence des spectateurs.»
Si le polar l’intéresse tant c’est bien parce qu’il « se mêle à la petite histoire qui touche la vie des gens » et puis sa verve et sa gouaille à l’instar de celle d’un Gabin illuminent tels mille cierges la « Patronne » comme elle se surnomme avec humour.
C’est au cours de ses concerts que Juliette exerce avec talent tout son art de la scène. « La scène, c’est mon truc, c’est là que je m’amuse. Certains ne supportent pas ce côté «youhou on se déguise en lapins», je sais, c’est leur droit, mais on peut pas me l’interdire, c’est ma marque de fabrique. Si je me contentais d’un tour de chant derrière mon piano, je m’ennuierais et j’ennuierais mon public. Si on vient pour écouter l’héritière de Barbara, on risque d’être déçu. Quoique… »
Nour nous entraîne cette fois-ci dans l’univers du polar qui trouve ses origines aussi bien dans « Les cinq dernières minutes » que chez « Maigret », que chez « l’inspecteur Gadget » ou encore chez Ces «Drôles de dames » qu’elle suivait avec attention plus petite. Elle y mêle avec brio la dérision qui pour elle est un antidote à l’ennui et qui est « une belle façon de s’adresser à l’intelligence des spectateurs.»
Si le polar l’intéresse tant c’est bien parce qu’il « se mêle à la petite histoire qui touche la vie des gens » et puis sa verve et sa gouaille à l’instar de celle d’un Gabin illuminent tels mille cierges la « Patronne » comme elle se surnomme avec humour.
Distribution
- Chant, piano Juliette Noureddine
- Accordéon, trompette Franck Steckar
- Percus, vents, cuivres Philippe Brohet
- Piano, percus, sax Karim Medjebeur
- Percus, souba Bruno Grare
- Guitares Didier Bégon
- Contrebasse, trombone Christophe Devillers
- photo © Barbara d’Alessandri
Date
Mercredi 19 novembre 2014
à 20:30
Mes chansons sont des morceaux de lumière qui dévoilent quelque chose de nos vies
Juliette (La Croix)