la presse en parle

Boxe, Boxe

deux bpoxeurs sur le ring accompagné d'un violoniste..;
Sur le ring
« De retour un an après la Biennale de la danse, « Boxe Boxe » signe une victoire haut le gant. Parfaitement huilé, d’une fluidité arrachée au rodage, l’uppercut de Mourad Merzouki pour ring à cordes et quatuor à cordes atteint enfin sa cible : droit au coeur. Gonflé à bloc par la violence du sport de castagne et la supposée légèreté acrobatique de la danse, la pièce s’en remet aux arbitrages de Chaplin pour l’humour, de Tim Burton pour le décor, de Ravel, Mendelssohn et Gorecki pour la musique, et enfin, à la sueur de neuf interprètes qui soufflent, soufflrent, rebondissent comme des punching-balls, halètent comme des gladiateurs, s’abandonnent sans compter à la complexité des esquives et des coups. C’est très beau. Et touchant aussi. La salle, debout, en reprendrait volontiers une petite droite. »
Le Progrès, 11 septembre 2011


« En alliant la musique classique et les arts martiaux au hip-hop, la troupe de danse a gagné par K.O. le coeur du public Hongkongais avec Boxe Boxe... Le public est resté chaque soir debout pendant de longues minutes, applaudissant à tout rompre la troupe qui, dans le dernier tableau, lui offrait un bouquet final digne de la scène du Moulin Rouge… Un French Cancan version vingt et unième siècle, joyeux, avant-gardiste, populaire et typiquement français, imaginé par Mourad Merzouki qui n’aurait certainement pas déplu à Jacques Offenbach... »
Aujourd’hui la Chine,18 mai 2011


« Mourad Merzouki puise dans ses souvenirs la matière de ce « Boxe Boxe », nouvel opus qui fit exploser l’applaudimètre de la maison de la Danse. Jouant sur la mythologie de ce sport, art de l’esquive et du mouvement pas si éloigné du pas de danse, Merzouki s’amuse d’un combat de gants de boxe sur un ring miniature, parodie les manies de l’arbitie, ici une sorte de culbuto humain. « Boxe Boxe » s’impose comme un pur divertissement où le hip-hop de base de Mourad Merzouki fait merveille - à l’image du danseur Teddy Verardo, révelation par KO. »
Les Echos, 30 septembre 2010


« Le combat revisité (seul, à deux, à trois et plus) est évidemment au coeur du propos, l’apparat de la boxe aussi, qui assure un impact visuel étonnant au spectacle Rouge vif des gants de boxe, des punching-balls qui explosent en l’air comme des ballons sur fond d’échiquier noir et blanc. Merzouki retrouve son goût pour faire danser les accessoires au fil de séquences chorégraphiques régulièrement surprises par le burlesque Une danse de groupe, surgie de la pénombre comme une séquence de film à l’ancienne, mélange les pinceaux hip-hop et ceux de la boxe avec vigueur. Dans Boxe Boxe, les deux violons, l’alto et le violoncelle du Quatuor Debussy donnent une coloration magique à la pièce. Méticuleusement ajusté, le choix des partitions -Franz Schubert, Maurice Ravel, Félix Mendelssohn mais aussi Glenn Miller -, tire les images vers le romantisme, une certaine mélancolie aussi. L’arène et les clichés de la boxe qui saigne sont bien loin de ces tableaux planants comme des bulles. »
Le Monde, 30 septembre 2010


« Le chorégraphe qui propose avec « Boxe Boxe » un spectacle joyeux et poétique. Huit danseurs se mêlent à l’étonnant quatuor àcordes Debussy, qui participe pleinement à la chorégraphie. Dans un décor amovible composé d’éléments en fer forgé, les gants rouges se transforment en marionnettes droites et coups de pied revêtent la légèreté de la danse. Le Chaplin des Lumières de la ville n’est jamais loin... La poésie du spectacle est ici accentuée par un mariage réjouissant entre un vocabulaire hip-hop félin et une musique qui saute de Schubert à Gorecki en passant par Glass. L’humour et les prouesses physiques des danseurs achèvent de donner à Boxe boxe les atouts d’un divertissement fin et chaleureux, pour toute la famille. »
La Croix, 30 septembre 2010