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S’embrasent

au micro la jeune fille et la femme mure font face au spectateur
au tableau noir
Des dizaines de jeunes représentés par deux filles et deux garçons, dans une cour d’école. Une vieille dame, seule, à sa fenêtre, comme l’unique témoin de ce qui bouleverse tout le monde. Et puis, EUX, qui s’embrasent, se consument, en public. Créant une onde de choc, rendant électrique la clôture de métal qui borde la cour d’école, emprisonnant à l’intérieur de lui-même chacun des témoins. 
L’histoire est simple. Belle et simple. Universelle. Les mots sont justes, chargés. Essentiels.Dans ce texte, à la fois témoignage et récit, confidence et confession, chacun se met à nu, se dévoile, ouvre une porte vers l’intimité et l’immensité.
L’immensité de l’être, de l’imaginaire, l’immensité de l’amour qui naît entre deux corps. La possibilité.
Mettre le feu en scène, quel beau défi ! Pour un créateur comme moi, rien de mieux que de me retrouver devant un texte comme celui-là. Plein d’espace, de brèches, de lectures possibles. Et devant tout ça, une seule certitude : la nécessité du geste, de la course, du mouvement. Le mouvement comme courroie de transmission. Le mouvement pour exprimer ce que les mots ne veulent pas dire.
Le mouvement et les images comme complices de la poésie.

Eric jean

metteur en scène Directeur artistique du Théâtre de Quat’Sous depuis 2004
Il s’est imposé très tôt comme l’un des créateurs les plus audacieux et prometteurs de sa génération. Parmi ses créations récentes, soulignons Une si belle chose de Jonathan Harvey (2001), Blue Bayou, la maison de l’étalon de Reynald Robinson (2002), Hippocampe de Pascal Brullemans et Eric Jean (2002), de même que Cornemuse de Larry Tremblay (2003). En plus d’avoir été finaliste pour le prix Siminovitch du meilleur metteur en scène canadien (2004), il a reçu deux Masques pour la meilleure production en région. Enfin, la pièce Hippocampe lui a valu le Prix de la critique montréalaise (2003).



Francesca Bárcenas

Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal (2005)
Elle a fait ses débuts avec Jérôme Labrecque dans Boulevard Saint-Laurent : opéra numérique surréaliste en trois actes.
À la télévision, on a pu la voir dans Casino, Un homme mort, Nos étés III et Providence; au cinéma, dans Les Boys IV.
Au théâtre, elle a notamment participé aux lectures publiques de Route 1 de Carole Fréchette (m.e.l. Lise Vaillancourt) et d’Une heure avant la mort de mon frère de Daniel Keene (m.e.l. Danièle Leblanc). Elle est cofondatrice du théâtre DuBunker.

Christian Baril

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal (2005)
Il joue avec La Roulotte dans les parcs de Montréal. Au théâtre, on a pu le voir, entre autres, dans Je voudrais me déposer la tête (m.e.s. Claude Poissant).
Au cinéma, il fut d’Un homme et son péché de Charles Binamé et Le lendemain de la fête de Stefan Miljevic.
À la télévision, on a pu le voir notamment dans Roxy, Taxi-22 et Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Il est membre cofondateur du théâtre DuBunker, compagnie qui en est cette année à sa 3e production.



Matthieu Girard

Originaire d’Acadie, il est diplômé en interprétation de l’École nationale de théâtre (2008).
L’été dernier, en plus d’écrire et de mettre en scène la pièce Toute bonne chose a du pain, il a participé à la création de Charmes et dangers de la mer, une courte forme théâtrale présentée au Théâtre populaire d’Acadie de Caraquet, dans le cadre du Congrès mondial acadien 2009.
À Montréal, on a pu le voir au Théâtre de Quat’Sous dans Chambre(s), une création d’Eric Jean.
À la télévision, il a joué dans la série Rock et Rolland diffusée à TVA. Matthieu est aussi chanteur et compositeur du groupe rock acadien Désir et Fils.

Talia Hallmona

Diplômée en interprétation de l’École nationalede théâtre (2008)
Elle a grandi à Laval où elle a été récipiendaire de la bourse Théâtre de la Fondation du Soutien des Arts de 2002 à 2008.
Au théâtre, on l’a vue dans Mouton noir, présenté par la Chant’Amuse à Baie Comeau. À titre de créatrice et interprète, Talia est également de la production interdisciplinaire. Ceci n’est pas fable, présentée par l’Association des écoles supérieures d’art de Montréal dans le réseau Accès culture Montréal en février et mars 2009.

Béatrice Picard

Comédienne active depuis plus de soixante ans,
Elle s’est fait remarquer sur toutes les scènes et dans tous les répertoires. Elle vient de terminer la tournée de L’Avare de Molière. Elle était de la distribution de la version originale de The Old Lady d’Israel Horovitz, au Théâtre Saidye Bronfman, et en version française (Très chère Mathilde) à la Compagnie Jean-Duceppe.
Au cinéma, elle a tenu le rôle titre dans Ma tante Aline ; au petit écran, on l’a vue, entre autres, dans Casino II, Virginie et Symphorien.
Depuis dix-neuf ans, elle incarne la voix de Marge dans la série Les Simpson. Elle a été, pendant cinq ans, directrice artistique du Festival de Trois (festival littéraire de Laval).