Kadia Faraux

Frontières(s)

un travail à plusieurs, au centre une figure sur un bras
frontière(s)
Kadia Faraux n'a cessé de défendre la place des femmes dans la danse hip-hop, au sein des compagnies : Dance'N'Effeckt et 10Coredence composées uniquement de danseuses. L'enjeu étant de transmettre la danse hip-hop dans le respect, la solidarité, la rigueur, la conscience et la défense de la féminité.Danseuse interprète de formation jazz, elle s'initie au hip-hop avec les compagnies B-Boys Breakers, Bob-H-Ekoto et David Rousseve, mais aussi avec les danseurs parisiens de la création « Sobedo, un conte hip-hop ».
En 1994, sa première chorégraphie : la pièce « Dream », est présentée aux Rencontres Danse Ville Danse.
Suivront en 1996 « Horizon Métisse » et en 1998 : « Pour un regard », présentées notamment à la grande Halle de la Villette à Paris et à Danse Ville Danse à la Maison de la Danse de Lyon.
En 1998 et 2000, pour la ville de Villeurbanne, elle chorégraphie les défilés à l’occasion de la Biennale de la danse de Lyon.
En 2000, elle co-fonde la compagnie 10cordence, et travaillera avec la chorégraphe Max-Laure Bourjolly (compagnie Boogie Saï) pour : « Sangs mêlés » et « Sans doute ! ».

En 2003, elle crée la Compagnie Kadia Faraux avec laquelle elle signe en 2005 sa première pièce : « Le Silence des Hommes ». Parallèlement à ces créations, elle intervient dans le domaine de la transmission avec de nombreux équipements culturels (théâtres, universités, collèges, école de danses, MJC...) de la région Rhône-Alpes, en France et à l'étranger (Londres, Bruxelles, Amsterdam, Turin, Stockholm,…).
 
Ses ateliers chorégraphiques, soutenus par la Région Rhône-Alpes, la DRAC Rhône Alpes et la Ville de Lyon, visent à développer la culture hip-hop et son langage en permettant à des garçons et à des filles d'origines socioculturelles diverses d'expérimenter la création chorégraphique. Trois pièces ont déjà été créées : « Métiss », « Echos de Femmes » et « Entre-chocs ».
 
Elle poursuit également sa recherche sur la thématique des rapports homme/femme avec la pièce intitulée « Qui sont ces femmes qui font tourner le monde ? ».
Elle anime également des ateliers de danse hip-hop, en collaboration avec les prisons de Lyon et de Corbas, à l'initiative du SPIP, de la DRAC et de la Maison de La Danse de Lyon, travaillant avec les détenues à des créations, à partir d’ateliers sur la gestuelle hip-hop, la prise de parole et l'écriture de textes.
 
Elle collabore enfin depuis 2003 avec le CCO de Villeurbanne, en tant que conseillère artistique.
 En 2010, riche humainement et artistiquement de toutes ces expériences, Kadia Faraux propose actuellement la pièce pour 5 danseurs : « Tartuffe(s) » en tant que chorégraphe et danseuse.
 
Pour 2013/2014, la chorégraphe prépare une nouvelle création Frontière(s), un travail sur la résilience après la révélation du traumatisme déjà mis en mots avec Tartuffe(s) .