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Foliage / Skinny White Girl

DANSE
Foliage, l’identité métissée à l’œuvre
Le mélange, c’est une richesse. Et c’est ce que veut célébrer la chorégraphe américaine Winship Boyd dans Foliage, son prochain spectacle.
“JE SUIS américaine dans ma façon de parler aux gens, je danse à l’africaine et je suis aussi façonnée par la culture française”, déclare Winship Boyd.
Marquée par la diversité culturelle, la danseuse chorégraphe a choisi de parler de son identité. Son nouveau projet intitulé Foliage, créé avec Mathieu Loos, va croiser ces identités multiples avec les parcours de vie de gens d’ici, issus de l’immigration pour la plupart. Il intégrera aussi un élément d’actualité : la place des Roms dans la société française. Foliage, c’est comme “une forêt vivant la transformation de l’automne où toutes les couleurs ont leur place”, décrivent les artistes.
Lespectacle se construit en deux partie le solo de Winship Boyd, Skinny white girl, qui raconte l’histoire de cette américaine immigrée dans une France africaine, suivi d’une pièce chorégraphique et théâtrale – création participative regroupant des artistes professionnels et amateurs. Ces derniers seront issus de Vaulx-en-Velin, Lyon-Mermoz, Vaise et Rillieux, car le projet se bâtit sur ces territoires. A Vaulx, des ateliers d’expression, encadrés par un professionnel du son, ont déjà eu lieu au centre social et culturel Peyri, pour que des habitants livrent leurs témoignages et mêlent leurs accents divers – autant de matières pour la bande son. Se sont déroulés aussi à Peyri, en novembre, un stage de danse théâtre, ouvert à tous, qui lancera le travail pour Foliage, ainsi qu’une soirée pour découvrir le projet, écouter les voix enregistrées et partager un temps de théâtre dansé. Plus tard viendront les répétitions du spectacle programmé les 4 et 5 juin au centre culturel Charlie-Chaplin. F.M
les infos sur www.centrecharliechaplin.com
Vaulx-en-Velin journal-16 octobre 2013 -N°80
Foliage le progrès 10 10 2013
« … les spectacles de Winship Boyd s’accompagnent régulièrement d’ateliers à but pédagogique et ludique. Notamment parce qu’ils répondent aux goût des jeunes par leur dynamisme et leur humour. De plus, les danses urbaines sont fortement inspirées de techniques provenant de contrées lointaines pour certaines,, notamment d’Afrique, d’Asie, du Brésil… …La compagnie des pieds qui démangent (traduction d’Itchy Feet) s’attache à créer des spectacles de qualité grâce au partage et à l’échange entre les membres de la compagnie.
…Mélange des genres, donc, pour un spectacle haut en couleurs… »
Quartier Libre, Lucie Romano, 11 avril 2003
« Itchy Feet est une compagnie singulière qui rassemble des artistes du monde entier, ivres d’échanges et de chocs artistiques… elle se voit comme la réunion d’individualités venues d’horizons multiples, et portées par un projet artistique commun. Le nom que s’est choisi la compagnie, « les pieds qui démangent », est la plus parfaite illustration de son dynamisme créatif. »
Le progrès, 21 avril 2004
“La soif du pouvoir est un thème qui a accompagne la création artistique depuis la tragédie grecque jusqu’à nos jours. Le spectacle proposé par la compagnie Itchy Feet repose la question mais pas de la même manière.(...) Il ne s’agit pas d’un pamphlet politique mais d’une exploration de l’animalité de l’homme dans son désir permanent de dominer. (...) le mélange du théâtre avec la danse permet aux mots de se substituer aux mouvements et vice versa avec un souci de clarté permanent. Cela semble être le point commun entre Winship Boyd la chorégraphe et Claudio Colangelo le comédien.”
Le progrès, 5 octobre 2005
“Pour sa deuxième représentation, la compagnie Itchy Feet a fait salle comble jeudi soir avec le spectacle Animum à Charlie Chaplin. Tout en contrastes, le spectacle passait des éclats de rires à des flots de larmes et de la servilité à la rébellion. La clarté que souhaitait obtenir la chorégraphe Winship Boyd ne pouvait se faire sans cette dualité et ce mélange entre le tragique et le comique. (...) C’est cette énergie qui frappe chez les danseuses et les danseurs. A cinq, ils peuvent symboliser les cinq continents avec toutes les couleurs et les races pour signifier que l’obsession du pouvoir comporte une dimension animale et universelle.”
Le progrès, 11 octobre 2005
“Winship Boyd fonctionne à la rencontre. Cette chorégraphe américaine installée à Vaulx-en-Velin, propose sa vision dans une chorégraphie dominée par le métissage. Animum, spectacle où la danse est théâtralisée, sera suivie d’une seconde partie sous forme de théâtre dansé au printemps 2006.(..) Il s’agit de la rencontre de deux arts permettant de dire des choses avec le corps.”
Arcenciel, octobre 2005
“Les compagnie Itchy Feet et Adynn mettent en commun leurs deux langages: la danse et le théâtre aux Marronniers. Leur spectacle -Fetasha la fouille- poursuit un travail engagé l’an dernier. (...) adapté du livre -Le Négus- de Ryszard Kapuscinski, une vibrante immersion au coeur du règne du dernier empereur d’Ethipie Hailié Sélassié.”
Lyon Plus, 13 avril 2006
“Désormais en résidence au centre culturel Charlie Chaplin, la chorégraphe Winship Boyd y présente sa nouvelle création sur le thème de l’attente. Rien de figé pour autant. Bien au contraire quand elle cultive l’art de faire bouger les corps et les coeurs. Ses chorégraphies toutes faites de métissage, de blanc et de noir, de paroles et de mouvement, largement inspirées des danses africaines et de culture urbaine en témoignent et -Waiting- n’échappe pas à la règle”.
Vaulx Mag, 15 novembre 2006
“(...)La première représentation a rencontré un vif succès. Rien de surprenant pour la compagnie et surtout la chorégraphe qui est devenue un visage connu dans le paysage vaudais. Après sa participation à trois éditions de la Biennale de la danse, son spectacle Animum présenté l’année dernière et la multiplication des stages et des rencontres avec les habitants, Winship a conquis les coeurs. (...) même si l’attente est un thème récurrent dans l’art, ces danseurs lui ont donné une certaine fraîcheur et une vision contemporaine.(...) une tour de Babel où le djula, une langue du Burkina Faso, se mêle au français avec une musique tendue derrière.(...) Un spectacle qu’il faut voir.”