Young Marble Giants
Young Marble Giants
Young Marble Giants est un trio gallois formé par les frères Moxham (Stuart et Philip) et Alison Statton au chant. Au cours d’une première vie météorique (de 1979 à 1981) la formation a réalisé Colossal Youth, l’un des monolithes noirs du post-punk. Devenu culte, cet album magistral mais unique demeure la colonne vertébrale de la musique dite lo-fi. Le trio fera école, de The Cure, Pastels ou Nirvana à Étienne Daho ou Dominique A.
En 2007, presque 30 ans après cet opus d’anthologie auquel on ne concède généralement qu’un seul rival, Unknown Pleasures de Joy Division, le groupe se reformait enfin.
Ces retrouvailles de 2007 devaient durer le temps d'un concert unique à Cardiff, leur fief. Grâce au festival BBmix de Boulogne-Billancourt et à l'enthousiasme d’une Française (Marie-Pierre Bonniol) qui a mis quatre ans à les convaincre, le groupe accepte finalement de se montrer à nouveau. A Vaulx Jazz et Grrrnd Zero ne sont donc pas peu fiers de présenter ces Young Marble Giants devenus aussi rares que des ammonites du Somerset.
Enregistré en quatre jours à peine, Colossal Youth demeure en effet un chef-d'œuvre absolu. Si le post-punk de chambre, la production minimaliste et la neurasthénie des sentiments qu’il définissait alors n'a jamais vraiment connu de descendance, son influence est pourtant à chercher aussi bien du côté de Kurt Cobain, Broadcast, Beat Happening, Saint Etienne ou Beck. Le trio gallois se séparera en 1981. Stuart forme The Gist, tandis que Philip et Alison se retrouvent au sein du duo Weekend.
Young Marble Giant a créé une musique authentiquement britannique, à la fois fragile et froidement déterminée. Il a composé un brelan de mélodies imparables servi par un son sec, une production fébrile concoctée entre la cuisine et la chambre à coucher. La voix timide d'Alison Statton lui vaudra néanmoins d’être classée en Grande-Bretagne parmi les dix meilleures chanteuses de l'année 1980.
Colossal youth expose ce génie inexplicable qui fait parfois d’une boîte d’allumettes une cathédrale et d’un tas de sable un château. L’album, deux EP, une Peel session et les démos (Salad Days) du groupe sont aujourd’hui réunis dans un coffret triple CD. Une cure de jouvence garantie.
En 2007, presque 30 ans après cet opus d’anthologie auquel on ne concède généralement qu’un seul rival, Unknown Pleasures de Joy Division, le groupe se reformait enfin.
Ces retrouvailles de 2007 devaient durer le temps d'un concert unique à Cardiff, leur fief. Grâce au festival BBmix de Boulogne-Billancourt et à l'enthousiasme d’une Française (Marie-Pierre Bonniol) qui a mis quatre ans à les convaincre, le groupe accepte finalement de se montrer à nouveau. A Vaulx Jazz et Grrrnd Zero ne sont donc pas peu fiers de présenter ces Young Marble Giants devenus aussi rares que des ammonites du Somerset.
Enregistré en quatre jours à peine, Colossal Youth demeure en effet un chef-d'œuvre absolu. Si le post-punk de chambre, la production minimaliste et la neurasthénie des sentiments qu’il définissait alors n'a jamais vraiment connu de descendance, son influence est pourtant à chercher aussi bien du côté de Kurt Cobain, Broadcast, Beat Happening, Saint Etienne ou Beck. Le trio gallois se séparera en 1981. Stuart forme The Gist, tandis que Philip et Alison se retrouvent au sein du duo Weekend.
Young Marble Giant a créé une musique authentiquement britannique, à la fois fragile et froidement déterminée. Il a composé un brelan de mélodies imparables servi par un son sec, une production fébrile concoctée entre la cuisine et la chambre à coucher. La voix timide d'Alison Statton lui vaudra néanmoins d’être classée en Grande-Bretagne parmi les dix meilleures chanteuses de l'année 1980.
Colossal youth expose ce génie inexplicable qui fait parfois d’une boîte d’allumettes une cathédrale et d’un tas de sable un château. L’album, deux EP, une Peel session et les démos (Salad Days) du groupe sont aujourd’hui réunis dans un coffret triple CD. Une cure de jouvence garantie.
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