la soirée Jazz et Cinéma

The Amazing Keystone jazz big band

The Amasing Keystone jazz big band  au grand complet
The Amasing Keystone jazz big band © Jazz Rhône-Alpes
Complices depuis le Conservatoire, le pianiste Fred Nardin, le saxophoniste Jon Boutellier et le tromboniste Bastien Ballaz assurent  la direction et les arrangements du Keystone Big Band. Les dix-huit cadors qui piaffent derrière les pupitres de cette machine cuivrée ne s’intéressent pas seulement, au-delà de leurs propres compositions, à l’esprit moderniste des big bands du Duke, du Count, de Thad Jones ou à la musique  de Prokofiev.

Le Keystone BB se penche également avec la chanteuse franco américaine Cécile McLorin-Salvant (rencontrée à Vienne en 2011) sur les liens étroits que jazz et cinéma ont toujours entretenus.
Cet orchestre d’amis triés sur le volet (venus de Belgique, de Suisse, de Paris ou Lyon) permet d’expérimenter des idées neuves, notamment dans le domaine de l’arrangement. Nardin, Ballaz, Boutellier ou bien encore David Enhco exposent également des compositions qui expriment une créativité tout à fait contemporaine. Avec ce nouveau projet Jazz et Cinéma, le Keystone BB a imaginé la bande originale idéale d’un film retraçant les grandes heures du cinéma… Tout au moins lorsque le septième art demandait
régulièrement au jazz d’habiter ses images.
La découverte vocale de l’année 2011 s’appelle Cécile McLorin Salvant. Encore étudiante, cette Franco-Américaine venait alors de remporter à la surprise générale le premier prix (catégorie “Jazz vocal”) de l’un des plus prestigieux concours de jazz internationaux : la Thelonious Monk International Competition. Née en 1989 en Floride d’une mère française
et d’un père haïtien, Cécile McLorin-Salvant commence le piano à cinq ans et le chant lyrique à huit. Elle entre au Conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en 2008. Dans le registre du jazz, la jeune chanteuse possède un timbre suave, à paresser sur la fourrure, couplé à une puissance et un swing déconcertants. Elle plonge corps et âme dans les déchirures qu’expriment ses chansons. Pour sa diction élégante et cette empathie avec les mots et leur sens, on pense parfois à la grande Shirley Horn, à Sarah Vaughan…