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Désarmés



Ecrit pour le théâtre (et édité aux Editions Espaces 34), le texte, qui porte le sous-titre de « cantique », se situe à la frontière entre théâtre, littérature et poésie. C’est un chant d’amour. A deux voix. Un chant d’amour en temps de guerre.
Il y a elle et il y a lui. Deux paroles qui s’échangent dans la nuit.
Et qui ouvrent l’espace d’une promesse. Car bientôt, en dépit des clans auxquels ils appartiennent et qui s’opposent, ils seront deux.  Chacun se rassemble dans le face à face, pour offrir à l’autre l’inouï d’une histoire qui échappe à l’Histoire. Un présent, un passé, un avenir imprenables.

Alors que tout devrait les séparer, alors que le monde autour d’eux n’est que
champ de tensions et de ruines, en eux, entre eux, monte, irrépressible, un
chant d’amour...

Si “Désarmés” touche si profondément, si durablement, c’est que le texte nous réveille à la saveur d’un mouvement premier - comme celui d’entrer sur scène (et sur la scène de sa propre histoire...). Nous réveille à l’improbable et pourtant familière limpidité des commencements, ou des recommencements. A la force définitive d’une simple affirmation. A la souveraineté de ces décisions - minuscules, majuscules – qui appartiennent à chacun de nous mais convoquent le monde et lui lancent le défi d’une transformation. La délicatesse du propos et la puissance d’émotion du verbe, simple et généreux, tout à la fois lyrique et concret, confèrent au texte une indéniable

universalité.
Le texte a reçu le prix Collidram 2009, décerné par des collégiens. La mise en scène du Théâtre Narration en est la toute première création.