du texte
Alice, Alice…

Une grande source d’inspirations sur
le voyage et les effets de l’ailleurs sur l’âme humaine est Sylvain Tesson, notamment avec son dernier livre «Dans les forêts de Sibérie »
Certaines personnes restent dans ce jeu sans forcément se poser de questions, ils vivent leur vie ainsi, pas vraiment heureux mais pas malheureux non plus, sorte de demi sommeil, dans lequel une partie de leur être est déjà mort. Ils somnolent leur vie.
D’autres se réveillent un jour, avec l’impression que leur vie est absurde, que quelque chose cloche... Ils vont alors partir en quête … chacun à leur manière. Tous veulent trouver qui ils sont. Retrouver le goût de vivre, la saveur des choses, l’émerveillement d’être en vie. C’est la quête d’Alice. Elle va partir vers son essentiel.
Évidemment, « Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll a été un point de départ, pour donner également une note enfantine à ce parcours, tenter de garder l’esprit simple de l’enfant qui part en quête de rencontres et de rêves. Et peut être, sûrement, Alice va vers cet enfant qu’elle est, à l’intérieur.
«
C’est le soir, il est 9 heures, je suis devant la fenêtre.
Une lune timide cherche une âme sœur mais le ciel est vide.
Moi qui sautais au cou de chaque seconde pour lui faire rendre gorge et en extraire le suc, j’apprends la contemplation. Le meilleur moyen pour se convertir au calme monastique est de s’y trouver contraint. S’asseoir devant la fenêtre le thé à la main, laisser infuser les heures, offrir au paysage de décliner ses nuances, ne plus penser à rien et soudain saisir l’idée qui passe, la jeter sur le carnet de notes.
Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir. »
Une lune timide cherche une âme sœur mais le ciel est vide.
Moi qui sautais au cou de chaque seconde pour lui faire rendre gorge et en extraire le suc, j’apprends la contemplation. Le meilleur moyen pour se convertir au calme monastique est de s’y trouver contraint. S’asseoir devant la fenêtre le thé à la main, laisser infuser les heures, offrir au paysage de décliner ses nuances, ne plus penser à rien et soudain saisir l’idée qui passe, la jeter sur le carnet de notes.
Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir. »
«
Je voulais régler un vieux contentieux avec le temps. J’avais trouvé
dans la marche à pied matière à le ralentir. L’alchimie du voyage
épaississait les secondes. Celles passées sur la route filaient moins
vite que les autres. La frénésie s’empara de moi, il me fallait des
horizons nouveaux. Je me passionnais pour les aéroports où tout invite à
la sortie et au départ.je rêvais de finir dans un terminal. Mes voyages
commençaient comme des fuites et se finissaient en course-poursuite
contre les heures. »
« l’homme libre possède le temps.l’homme qui
maîtrise l’espace est simplement puissant. En ville, les minutes, les
heures, les années nous échappent. Elles coulent de la plaie du temps
blessé. Dans la cabane, le temps se calme. Il se couche à vos pieds en
vieux chien gentil et, soudain, on ne sait même plus qu’il est là. Je
suis libre parce que mes jours le sont.»
Un autre livre guide nos pas… « Les quatre accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz.
Quel rapport avec les Toltèques ?
Un autre livre guide nos pas… « Les quatre accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz.
Quel rapport avec les Toltèques ?
Dans
les accords, il donne son point de vue sur la vie des humains, qu’il
appelle « le Rêve de la planète ». comment l’homme construit son propre
enfer depuis la nuit des temps. Les quatre accords toltèques donnent
des pistes pour sortir de cet enfer et retrouver une harmonie, déjà avec
soi même.
Il nous parle de la domestication, l’enfant étant
assujetti dès son plus jeune âge à des codes de domestication. Il perd
ainsi petit à petit sa liberté et va tenter de toutes les façons d’être
accepté par le monde. Il va se créer un personnage mené par un juge et
une victime qui lui dictera ce qui est bien et mal. Certaines personnes restent dans ce jeu sans forcément se poser de questions, ils vivent leur vie ainsi, pas vraiment heureux mais pas malheureux non plus, sorte de demi sommeil, dans lequel une partie de leur être est déjà mort. Ils somnolent leur vie.
D’autres se réveillent un jour, avec l’impression que leur vie est absurde, que quelque chose cloche... Ils vont alors partir en quête … chacun à leur manière. Tous veulent trouver qui ils sont. Retrouver le goût de vivre, la saveur des choses, l’émerveillement d’être en vie. C’est la quête d’Alice. Elle va partir vers son essentiel.
Évidemment, « Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll a été un point de départ, pour donner également une note enfantine à ce parcours, tenter de garder l’esprit simple de l’enfant qui part en quête de rencontres et de rêves. Et peut être, sûrement, Alice va vers cet enfant qu’elle est, à l’intérieur.
Rose Giovannini
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