Peter Bruegel

À La Vie La Mort

détail du triomphe de la mort une  charrette remplie de crânes et conduite par la vielle à roue
Le triomphe de la mort (détail)
À LA VIE LA MORT, puisée dans le chef d’oeuvre de Pieter Bruegel, LE TRIOMPHE DE LA MORT, représente sans doute la première rencontre de l’âge du numérique entre peinture  et musique et la création de ce tableauconcert  n’aurait pas été envisageable sans la précieuse collaboration du
Musée du Prado de Madrid et sa communication
d’une image en très haute défi nition. Elle n’aurait pas été envisageable  non plus sans le caractère singulier  et unique du TRIOMPHE DE LA  MORT dans l’histoire de la peinture et à l’intérieur même de l’oeuvre de Pieter  Bruegel.


Pieter Bruegel l’Ancien (1525/30 - 1569)

Pieter Bruegel (ou Brueghel) est un peintre flamand né autour de 1925-1930 vers Breda au Pays-Bas.

L’oeuvre de Pieter Bruegel est étonnante, elle n’entre dans aucune école et ne se prête aucune comparaison. Malgré les influences de la période Italienne, il peint toute sa vie durant sur des sujets et des modèles fortement nordiques.
Son style change beaucoup avec le temps : ses premières peintures donnent une description fantaisiste et burlesque de scènes de village («
 

Le Combat de Carnaval et Carême », 1559) , se caractérisant dans la multiplicité de petits éléments, dans la tradition de Bosch. Ensuite, Bruegel peint souvent des fi gures qui semblent plus monumentales dans l’échelle et plus près de l’observateur («L’aveugle menant les aveugles»). Il est tout à la fois peintre du colossal et de l’infi me : autour de l’immense Tour de Babel, des centaines d’hommes fourmis s’affairent à leur besogne.

On connait peu de choses au sujet de la vie de Bruegel. Son talent, assez rapidement remarqué, le pousse à voyager en Italie sur la trace des Maîtres de la Renaissance (Léonard de Vinci, Raphaël, Léonard-Anges…) (1552).

De 1555 et 1562, il est établi à Anvers et fréquente un cercle d’artistes et d’érudits humanistes. En 1562 il s’installe à Bruxelles et épouse Marie (fi lle de son maître Pieter Coecke van Aelst) avec qui il aura deux fi ls, Pieter (dit Bruegel Le Jeune) et Jan (surnommé Bruegel de Velours) qui devinrent aussi peintres. Il meurt en 1569.

Peignant presque entièrement pour des patrons privés, Bruegel est connu de son vivant. Bien qu’il peigne des épisodes sacrés sur le mode profane, des sujets religieux en tant qu’événements contemporains, que certains tableaux soient interprétés  en tant que critique déguisée de l’occupation espagnole de la Hollande, ou qu’il reçoive le soutien du gouverneur des Pays- Bas espagnols, les convictions politiques et religieuses de Pieter restent incertaines. Il eut une vie assez courte, peint une cinquantaine de tableaux, et si durant une longue période les historiens de l’art ont refusé de lui attribuer une place d’honneur du fait du caractère populaire de son oeuvre, aujourd’hui personne ne conteste qu’il s’agit d’un des plus grand peintres du XVIe siècle, le plus authentique représentant de l’humanisme de la Renaissance Nordique sous son aspect érudit et sous son aspect social.