l'histoire

Petites migrations

« Un petit personnage vulnérable se laisse absorber par une larme de tristesse. Elle le conduit au cœur des paysages de son imagination. De ces lieux étranges d’expériences et de transformations, il reviendra rempli d’allégresse et de confiance… ».
Le spectacle « Petites Migrations » s’ouvre et se déploie avec la grâce, la lenteur suave et la légèreté d’une fleur. Toute sa beauté tient à la subtilité de l’environnement sonore et à la délicatesse des ombres qui, jouant minutieusement de la lumière, s’évanouissent ou se métamorphosent sur le fil d’une histoire aléatoire. « Petites Migrations » fait appel à nos moyens premiers de voir, de sentir, d’entendre. La projection d’objets par la lumière nous ouvre la porte d’un monde fait d’images, de sons, de mouvements, de couleurs qui se mêlent et s’enchaînent, parfois de manière surprenante. Un monde magique dans lequel le réel est transcendé au point de devenir palpable.

Ainsi dans « Petites Migrations », le théâtre d’ombres nous permet d’approcher les liens qui nous unissent aux éléments primordiaux : l’eau, la terre, l’air, le feu ; aux différents règnes : animal, végétal, minéral,… et donc à tout ce qui bien que mouvant, changeant, fonde notre existence. Le petit personnage, qui en fait l’expérience tout au long du récit, se retrouve dans la cour de l’école, «grandi» par sa compréhension nouvelle de la vie.
Le spectateur, quant à lui, est entraîné à sa suite dans une fluidité de sensations, évocatrice de l’état d’enfance, c'est-à-dire du moment de non cloisonnement des repères. Par le jeu des ombres et de la lumière, par celui du surgissement des images et des fondus enchaînés, il s’éveille à son tour à d’autres perceptions de la réalité pour plonger dans l’imaginaire, ad libitum…

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