Presse Marc André Léger

Marc-André Léger trio

merci  au Festival de Fays sur Lignon

Plantant son blues dans le cœur d’un groove chaloupé, le canadien basé en Acadie, Marc André Léger (prononcer Légère), a enflammé récemment notre pays par une série de concerts très remarqués.

Eperdu de tradition, du blues au folk, ce guitariste aux instruments multiples, ce compositeur aux mille talents, apporte une sorte de fraîcheur iodée dans des rythmes emplis d’une atmosphère jouissive.
Ce type a tout pour plaire : une voix veloutée et sensuelle, dont les mots s’arrondissent au fil de mélodies colorées aux subtils reflets, un superbe jeu à la guitare, superbe de brio, parcourant des airs syncopés qu’il maîtrise à la perfection, jonglant entre les notes pour découvrir celle qui fait chavirer l’âme, balayant l’acoustique comme le feu électrique, des arrangements parfaitement léchés et jusqu’au charisme lui conférant l’attrait d’un John Butler !

Entraîné par deux torrides musiciens,

  • Denis Hachey (batterie)
  • Jesse Mea (orgue),
élevant l’œuvre bleutée au rang d’une symphonie jubilatoire, Marc André Léger pousse le blues dans ses retranchements en s’écartant des codes habituels pour heurter de front la chose funk, folk ou bien le rock.

Les seules frontières sont celles de son imagination, de sa virtuosité et de sa fougue.
Ce disque est peut-être son véritable premier opus, qu’il ne nommera même pas tant la musique parle d’elle-même, un opus fait de ses propres compositions qui entraînent, jusqu’à l’émotion, des mélopées gouleyantes.
La passion mord à pleines dents dans son art, et l’artiste croque le blues, avec une belle énergie, simplicité et force.
Marc André Léger se révèle comme le nouveau conquérant d’un blues aux couleurs chatoyantes. Il faudra compter avec lui dorénavant et cet album est une sacrée belle carte de visite !
Crossroads magazine mars 2008 :