compagnie Itchy Feet

Diar-Diar

les trois danseurs de la compagnie enune figure portée
un porté
Elle affine son style par la réunion de danseurs venus d’horizons multiples et inscrit ses convictions artistiques dans la mixité des genres et le croisement des différentes expressions. Cette diversité d’influences reflète son ouverture et sa volonté de proposer une danse accessible à un large public.
Pour la première création de la compagnie en 1998, Chronique raconte l'histoire d'un petit garçon au début du 20ème siècle, et nous parle de la beauté du métissage. En 2001, Des fois quand je suis seul j'ai la peau à fleur de rythme, est une création contemporaine inspirée par le rythme et l'énergie de la danse africaine. Interstices , en 2003, s’appuie sur les paroles et les réflexions d'immigrés situés entre deux cultures.

En 2005, Winship aborde un tournant important dans sa réflexion chorégraphique, puisqu’elle collabore avec le comédien Claudio Colangelo, et ils travaillent ensemble sur plusieurs créations. Ainsi, Animum en 2005 et Fetasha-la fouille (dirigée par Anny Vogel pour le Théâtre des Marronniers de Lyon en 2006) font apparaître un langage commun, celui de la rencontre de la danse et du théâtre. Ces deux créations sont inspirées du règne du Négus (Hailié Sélassié). Avec Waiting en 2006 (1ère création en résidence au centre culturel Charlie Chaplin), la compagnie continue ce travail pluridisciplinaire et réalise une union subtile et étroite entre le mouvement et la parole. Trois danseurs burkinabés et un comédien nous racontent une insoutenable attente. En 2007, la compagnie Itchy Feet propose Dans sa Peau et nous parle de l’impossibilité d’entrer dans la peau d’un autre. La création Allers Retours, en 2008, réunit trois danseuses qui explorent leurs états d'âmes liés à un départ et à un retour.